Comment favoriser les entreprises qui ont des pratiques vertueuses tournées vers la préservation de la nature et le bien-être humain ? Comment pénaliser celles qui ne valorisent que le profit au détriment de l'environnement et des hommes? C'est ce que propose l'équipe de Jacques Richard dans un nouveau modèle comptable : la comptabilité en triple capital.
Il s'agit de rendre visibles dans la comptabilité d'une entreprise tous les services qu'elle rend à l'environnement naturel et humain. Car aujourd'hui, les sociétés ne sont pas encouragées à dépenser du temps et de l'argent dans ces domaines qui restent un investissement à fonds perdus. Améliorer des conditions de travail, investir pour réduire son empreinte écologique, demande du temps et de l'argent. Dans les règles comptables actuelles, ces services rendus sont invisibles et grèvent le bilan économique de l'entreprise car ils apparaissent comme des charges. Pourtant, les services rendus peuvent être immenses et rester invisibles dans la comptabilité.
Chaque entreprise doit être encouragée à participer à la transition, à préserver nos ressources naturelles et la dignité humaine. En espérant que l'idée fasse son chemin.
Un exemple pour bien comprendre : celle d'une ferme tiré de la présentation de Compta d'Avenir sur le site de Fermes d'Avenir.
Une étude est actuellement menée par le cabinet d’experts comptable Compta Durable avec Auxilia Conseil et l’appui d’un comité scientifique pluri-disciplinaire :
- Jacques Richard, Expert comptable, Professeur émérite à l’université Paris-Dauphine
- Michel Trommetter, Économiste, Chercheur à l’INRA
- Marc Dufumier, Agriculture comparée et développement agricole, Professeur à AgroParisTech
- Cécile Renouard / Cécile Evzan, Evaluation du capital social et humain, Professeure et doctorante à l’ESSEC
- Hélène Leriche, Docteur en écologie, Responsable biodiversité chez Orée
Présentation du concept par Sophie Danlos au TEDx en 2017